« Une expression qu’on utilise beaucoup illustre parfaitement l’état dans lequel baignent nos egos bipolaires aujourd’hui : “pas de souci” – ce cocktail parfait de parano mégalo. On l’utilise pour tout : “J’aurai cinq minutes de retard – Pas de souci.” (…) Pourquoi tu sous-entends qu’il y aurait un souci ? Pourquoi ce besoin d’annoncer que ton ego ne va pas se dissoudre dans l’acide après cet affront qu’il vient de vivre ?» C’est en ces termes que l’humoriste Blanche Gardin condamne, dans son spectacle
L'expression a évolué depuis ses origines au XIIIe siècle, passant de désigner une inquiétude spécifique à un synonyme général de "problème". La linguiste Julie Neveux analyse cette phrase comme reflet des tensions d'une société cherchant à éviter les conflits.
On entend trop souvent dire « Il n’y a pas de souci », ou, simplement, « pas de souci », pour marquer l’adhésion, le consentement à ce qui est proposé ou demandé, ou encore pour rassurer, rasséréner quelqu’un.
Le mot de Souci est ici pris à tort pour « difficulté », « objection ». On dira par exemple et selon le cas « Cela ne pose pas de difficulté, ne fait aucune difficulté », ou bien « Ne vous inquiétez pas », « Rassurez-vous ».
L'expression a évolué depuis ses origines au XIIIe siècle où elle désignait : une « inquiétude, angoisse que causent les difficultés » alors qu'aujourd'hui, elle est plutôt synonyme de "problème".
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